Alors que la FHP et les trois principaux groupes de l’hospitalisation privée en France (Ramsay, ELSAN et Vivalto Santé) appellent à la grève nationale à partir du 3 juin les professionnels de santé dont les pharmaciens pourraient être les « victimes collatérales » des diminutions de financement.
Rappel des faits
Pour rappel, le gouvernement a annoncé récemment un gel des augmentations de budgets attribués aux hôpitaux privés pour la prise en charge des patients.
Malgré une augmentation des différents postes de charges (énergie, RH, achats …), les établissements privés ne pourront pas bénéficier d’une compensation dans la valorisation des séjours réalisés.
La conséquence immédiate de ces mesures va être une révision des budgets et des investissements prévus initialement par les structures de soins. De plus, cette annonce risque encore plus de fragiliser les établissements de santé en difficulté.
Conséquences pour le pharmacien hospitalier ?
Le pharmacien hospitalier et ses équipes risquent de subir directement les restrictions au sein de leurs PUI.
Dans un moment d’extrême tension sur les ressources humaines, les recrutements pourraient se voir limités. De même, les différents projets de développement de l’activité pharmaceutique seront peut-être mis en stand by voir même annulés.
Le SNPGH au côté des pharmaciens soutient le mouvement des acteurs de l’hospitalisation privée
Le SNPGH, seul syndicat représentatif de tous les pharmaciens exerçant en établissement de santé, s’inquiète de la situation et va travailler avec la FHP pour défendre la profession.
Le pharmacien ne doit pas être une variable d’ajustement dans son quotidien en fonction des ressources disponibles.